UN MAGAZINE CHIC,CHOC ET CHARME

Un magazine jamais vendu en kiosque,uniquement lu sur le net pour et par les écrivains et tous les artistes aimant l'art du bien vivre et qui veulent lire en musique.
Chic,choc et charme



jeudi 29 octobre 2009

LA PLUME DE KARINE A PROPOS DE CUBES






Ce n'est pas un hasard si Karine FLEJO a une plume perspicace pour dénicher ces instants d'écriture qui s'installent dans la géométrie de notre cerveau comme des cubes


Cubes, Yann Suty
Editions Stock 2009


La vie est-elle gouvernée par le hasard ? « Le hasard est toujours là pour vous rappeler qu’il n’existe pas », telle est la conviction intime du narrateur. Là où d’aucuns voient des coïncidences, ce dernier est convaincu que tout est écrit. Par qui ? Par quoi ? Par …des cubes.

Âgé de huit ans, il entre par effraction avec son meilleur copain, Alexis, dans le jardin d’un voisin milliardaire. Sur la pelouse de cet homme aux mille exploits, ce héros mystérieux, ils aperçoivent d’étranges cubes en verre. Et ces polyèdres d’aiguiser leur curiosité. Si au fil des années Alexis s’y intéresse avec de plus en plus de détachement, l’esprit du narrateur est à contrario insidieusement phagocyté par eux. Ce qui n’était qu’une simple attirance devient obsession. Ces blocs de verre vont lui dicter sa vie, en écrire l’avenir, lui parler, se trouver là à chaque carrefour de son existence (études, rencontre avec la femme de sa vie, naissance de son enfant,…). Et les arêtes de ces blocs de l’empêcher de tourner en rond.

… A moins que ce ne soit lui qui ne les fasse apparaître, désireux de donner de la densité, du sens, à sa vie banale et sans relief ? « Les cubes se rappelaient à mon bon souvenir quand ils le décidaient. Ils étaient là. Tout le temps. Partout. Si je ne les voyais pas, c’était uniquement parce que je n’avais pas encore cette idée en tête. Il m’aurait pourtant suffi de lever le nez pour déceler les signes qu’ils ne cessaient de m’envoyer. Pour les faire apparaître à volonté. » Car force est d’admettre que tout est cubique par le prisme de son regard, et que ce dernier n’est pas toujours objectif : une couveuse, une cabine de douche, un aquarium, s’imposent comme des polyèdres de verre.



Oscillant de plus en plus entre lucidité et folie, perdant le sens des réalités, obnubilé par eux tandis que les pires catastrophes de son existence suscitent en lui l’indifférence la plus absolue, il vit désormais dans une autre dimension, géométrique. Un autre monde.



Si l’étymologie du terme cube est grecque « kubos », signifiant le dé, pour le narrateur, les dés sont -ils jetés ? Et par quelle main ? Subira t-il la dictature des cubes ou reprendra t-il les rênes de son destin ?

Yann Suty nous offre un premier roman dont l’intrigue sort vraiment de l’ordinaire, portée par un rythme soutenu et un style où la multiplication des parenthèses crée une intimité originale entre le lecteur et l’auteur.



Un mystère savamment entretenu, rédigé de haute plume.
Karine FLEJO



Informations pratiques :

Prix éditeur : 18.50€
Nombre de pages : 290
ISBN : 9782234062290



Site de l'auteur :

http://yannsuty.com

mardi 27 octobre 2009

HOMMAGE A MARTIN LUTHER KING


"Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance de la Bonne Nouvelle, j'affirme avec audace ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes ...incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de croire que l'être humain ne soit qu'un fétu de paille balloté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d'influencer en quoi que ce soit le cours des évènements.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent que l'homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles du racisme et de la guerre, que l'aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir réalité.
Je crois que la vérité et l'amour sans condition auront le dernier mot. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l'espoir d'un matin radieux."
Martin Luther King

lundi 26 octobre 2009

LE COUP DE COEUR POUR FEMMES Atmosphères


Rare,très rare que Karine et moi flashions sur un magazine féminin.
Un mensuel très pertinent,intelligent et agréable à lire par les hommes et par les femmes (aussi)est né en octobre.Issu de la fusion de Femmes et d'Atmosphère deux équipes se sont unies dans une belle synergie.
La rédaction du MagChic a adoré le superbe reportage de l'exposition KATZ (voir en ce sens l'article du blog sous le lien Katz à Grenoble) et le journal des livres véritable cahier litteraire.
Dans cet environnement culturel agréable on retrouve le doux vagabondage des journaux féminins.....mais point de vue d'homme....autrement...sous le charme du magazine de Marie Claire PAUWELS à qui MagChic souhaite bonne chance
Dans tous les kiosques pour 3,90€

Très en phase avec la déclinaison de l'art de vivre,nous sommes heureux de vous faire part de cette naissance.
NDLR:Cet article n'est pas un publi reportage mais le cri du coeur de notre blog qui rappelons ne suit pas la notoriété mais la précède!

jeudi 22 octobre 2009

SANDRINE VAN DEN BERGHE LA MAITRISE DE L'ART CONTEMPORAIN



Sandrine à travers son exposition qui vient de se lancer au 28,rue BERTHOLLET à Paris dans le quartier de la Mouffe,a donné le plein éclat de son talent.
Son oeuvre trouve sa place dans l'art contemporain avec des couleurs qui s'harmoniseraient bien sur les murs blancs de lofts minimalistes.
Pour rester sur ce registre elle va à l'essentiel sans ostentation mais avec une joie de vire que délivrent certaines couleurs.
L'art contemporain abstrait par sa nature plait ou déplait,il n'y a pas de nuances intermédiaires.......les peintures de Sandrine Van Den Berghue sont à aimer sans état d'âme, l'artiste y a laissé de l'energie.
MagChic affirme sans vergogne sa fonction de révélateurs de talents.Merci Sandrine pour l'accueil chaleureux du vernissage.

DELIT DE PLAISIR AVEC LA PLUME DE KARINE


Karine est toujours à l'affût des fuyards,ceux qui ne veulent pas lire mais elle pourra rattraper ceux ci qui devraient se rendre...à l'évidence du talent des auteurs qu'elle aime et surtout dont elle défend le talent.MagChic ne peut que partager son point de vue et souhaiter à notre amie Dominique une longue vie à son roman.
Le berceau de MagChic étant clermontois la rédaction n'est pas insensible à ce regard assez atypique sur notre ville.....elle ne sombrera pas pour autant dans la folie!!!



Anne Duval, 36 ans, chef de publicité brillante a tout pour être heureuse. Du moins en donne t-elle l’apparence. Mais réussir sa vie se résume t-il à réussir socialement ? Non. Tout n’est qu’illusion, signe de succès extérieur qui ne masque que mieux son incommensurable misère affective. Plongée dans un profond état de déréliction, elle trouve alors refuge dans le mensonge, s’invente une histoire d’amour avec un amant et une petite belle-fille Capucine. Deux béquilles factices. Deux amours fantasmés. Mais ce mensonge entretenu devant sa mère depuis deux ans ne peut indéfiniment colmater sa faille, laquelle devient béance et l’engloutit tout entière un certain 3 décembre, date anniversaire de la mort de son père. A bout de forces physiques et morales, la femme d’affaires craque et quitte travail, proches, appartement. Commence alors une forme de road movie sur les aires autoroutières et dans les hôtels, de Paris à Clermont-Ferrand. Une mise en abîme progressive, lente mais irrémédiable dérive vers la folie. Jusqu’à l’internement en hôpital psychiatrique.



En contrepoint, un écrivain clermontois, psychiatre de surcroît, s’immisce dans le récit. Marié à une femme psychologiquement fragile, il rédige un roman sur un fait divers relatif à une suspicion de meurtre dans les années 90. Un couple sur l'autel duquel il accepte de sacrifier son bonheur et celui de sa fille. Mais mais quelle obscure raison le pousse à se résigner à vivre un tel enfer ?


Et le lecteur de se demander comment ces deux histoires vont s’imbriquer, quel rapport peut bien lier Anne à ce docteur Kretz. Les pistes se multiplient. Tel le Petit Poucet Dominique Dyens sème subtilement des indices, suffisamment nombreux pour baliser la route, mais avec parcimonie cependant pour maintenir le suspens intact, pour garder secrète la destination finale. Une chute, vertigineuse et ô combien machiavélique, qui ne nous sera dévoilée qu’à la toute fin.



L’intrigue est captivante, le rythme trépidant, l'analyse psychologique des personnages particulièrement ciselée. Une lecture jouissive !



Je veux bien être accusée de délit d’initiée en vous informant de l’absolue nécessité d'investir dans ce livre côté à la bourse du talent. Ne vous enfuyez pas de la librairie sans l’avoir acheté !
Karine Flejo


Informations pratiques :
Prix éditeur : 17€
Nombre de pages : 184
ISBN : 978235087103

mardi 20 octobre 2009

TUTTO FELLINI


Le cinéma italien est il mort avec Fellini ??
En tout cas Fellini survit à son œuvre, l’homme de Rimini a de quoi déplacer les parisiens qui trouveront en lui ce protée intello et populo à la fois.
Né en 1920 à Rimini il grandit à l’ombre du fascisme entre père affectueux et mère austère, aîné de trois enfants il fut le plus débridé de tous.
Curieusement il débuta, à l’âge de 17ans avec des crayons et n’aurait pas renié les Manga des ados de maintenant, ces traits furent la matière première de l’œuvre de cinéma qui a prolongé ses fantasmes sur la pellicule.
Travaillant dans des journaux satiriques (à Rome), en 1939, y trouva t’il le titre de son film le Satiricon (30 ans après)??
Le 7 ème art ne pouvait que s’épanouir en Italie, véritable usine à images avec l’apogée de la CineCittà, sublimée par le maître.
Touché par la superbe histoire d’amour avec Giuletta Massina (mariage en 1942) les plaintes lancinantes de la musique de la Strada ont martelé mes tempes
L’exposition vue cette fin d’après midi à la salle du Jeu de Paume a explosé dans ma tête,une faune bigarrée et déjantée,un monde un peu spécial qui lui valut à la fois les prix les plus enviés et les prises de position outrées du Vatican.
J’ai vécu un rêve éveillé d’une intense beauté et j’ai découvert l’univers fellinien.
Si je devais sauver d’un incendie les œuvres felliniennes, je me jetterais sur la Strada et sur la Dolce Vita. Il a transcendé l’amour celui du cirque dans l’un et celui de la vie dans l’autre ;
Mais la Dolce Vita vaut toutes les thèses de sociologie en passant au scanner la société romaine d’alors.
Marcello Mastroianni apparaît dans ce film comme le nonchalant blasé qui porte l’utopie et la déglingue à bout de bras…..la fontaine de Trevi bruisse dans la tête des visiteurs.
Curieusement le ressenti que j’ai eu à propos du beau Marcello c’est cette étrange altérité par rapport à Fellini. La relation qui a lié ces deux hommes s’est mise sous le sceau de la connivence.
Je soupçonne Fellini de mauvaise foi quand il disait « Non, non Marcello n’est pas moi, pas mon double !! »
Il disait qu « il lui donnait une piste, une suggestion…j’essaie de faire qu’il me ressemble, parce que c’est ma façon la plus directe de voir le personnage, et l’histoire. C’est une fonction délicate possible grâce à une profonde amitié et un désir exacerbé d’exhibition ! »
Pour avoir vu le film 81/2 dans lequel Mastroianni incarne un réalisateur dépressif, en mal d’inspiration, j’y trouve de quoi soutenir cette thèse de Fellini et de son double.
Fellini à mon sens a convoqué le talent des acteurs qu’il a su diriger, aimant ainsi ses comédiens, il était le metteur en scène afin que l’acteur entre en scène comme dans un défilé….d’ailleurs les scènes felliniennes sont des défilés voire des processions.
S’attachant à l’allure des comédiens il n’hésitait à faire des grimaces pour leur donner les mimiques.
Dans ce capharnaüm fellinien on trouve de tout dans cette expo qui vous propulse dans le Trastevere sulfureux avec une large sélection de films, d’affiches sublimes (voir les photos) à travers des interviews d’époque, des magazines (de véritables collectors).
Une exposition muséale consacrée au lyrisme fellinien font des parisiens les témoins privilégiés de ce moment majeur (quatre cents pièces, œuvres documents et films) dans un savant arbitrage d’images fixes et d’images animées.
Il faut saluer l’étrange pertinence du discours fellinien qui le rend si moderne et actuel dans sa diatribe sur l’hypertrophie médiatique, la télé poubelle ou la publicité savamment caricaturée.
J’ai dialogué ce soir avec l’âme du cinéma italien qui s’est inscrite à jamais dans l’éternité..une éternité que Fellini refusé d’envisager en avortant une œuvre (avec Mastroianni) sur l’au-delà…..comme un tabou …comme s’il ne voulait pas mourir.
La filmographie de Fellini a été hantée par ce besoin d’amour et de sexualité, curieusement j’ai appris qu’il avait appelé Pier Paolo Pasolini pour filmer les prostituées comme si lui ne savait pas le faire (voir le film sur les Nuits de Cabiria)
Io sono stato innamorato di Fellini…perché ? dans la transcendance de l’extraordinaire qui confine au sordide mettant à nu nos âmes de cinéphile.
Il n’y a que Fellini pour mettre sa vie en scène au cours d’une iconographie exceptionnelle consacrée par un Oscar (le quatrième et dernier pour l’ensemble de l’œuvre) et surtout il n’y a que ce rital foisonnant pour mourir la même année
Dans ce laboratoire du Jeu de paume j’ai découvert l’ADN du cinéma italien dans sa structure identitaire, une construction de l’œuvre mise en valeur par l’exposition.
L’autobiographie de l’homme qui se mirait dans le regard des femmes son altérité et l’incarnation de tous les possibles.
Alors que je venais me recueillir sur la tombe du cinéma italien j’en ressortis avec sa resurrection et à la jeune femme qui m’a abordé à la sortie alors qu’elle rentrait en me disant« alors ?? »
Je me suis entendu lui répondre « Tutto Fellini !!! »
Filmographie féconde
• 1948 : Amore (L'Amore), film en deux parties (I : La Voix humaine - Una voce umana - ; II : Le Miracle - Il Miracolo -) de Roberto Rosselini (assistant réalisateur et acteur sur la seconde partie)
• 1950 : Les Feux du music-hall (Luci del varietà) co-réalisation avec Alberto Lattuada
• 1952 : Le Cheik blanc ou Courrier du cœur (Lo Sceicco bianco)
• 1953 : L'Amour à la ville (L'Amore in città) co-réalisation avec Michelangelo Antonioni, Dino Risi et Alberto Lattuada : épisode Une agence matrimoniale (Agenzia matrimoniale)
• 1953 : Les Vitelloni (I Vitelloni)
• 1954 : La Strada
• 1955 : Il Bidone
• 1957 : Les Nuits de Cabiria (Le Notti di Cabiria)
• 1960 : La Dolce vita, (parfois intitulé La Douceur de vivre)
• 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) co-réalisation avec Luchino Visconti, Mario Monicelli et Vittorio De Sica : épisode Les Tentations du docteur Antonio (Le Tentazioni del dottor Antonio)
• 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo)
• 1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti)
• 1968 : Histoires extraordinaires, co-réalisation avec Roger Vadim et Louis Malle : épisode Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable (Toby Dammit)
• 1969 : Bloc-notes d'un cinéaste (Block-notes di un regista), documentaire TV
• 1969 : Satyricon (Fellini Satyricon)
• 1970 : Les Clowns (I Clowns)
• 1972 : Fellini Roma (Roma)
• 1973 : Amarcord
• 1976 : Le Casanova de Fellini (Il Casanova di Federico Fellini)
• 1979 : Répétition d'orchestre (Prova d'orchestra)
• 1980 : La Cité des femmes (La Città delle donne)
• 1983 : Et vogue le navire... (E la nave va...)
• 1985 : Ginger et Fred (Ginger e Fred)
• 1987 : Intervista
• 1990 : La Voce della luna, (parfois intitulé La Voix de la lune)

samedi 17 octobre 2009

UNA SETTIMANA ITALIANA


Antipasti,chianti,dicordi dell'estate dopa il viaggio a Firenze ma che!!
Une semaine qui va venir et s'ouvrir,mardi!
Voue pourrez faire le serment à la salle du jeu de Paume de jurer n'aimer que l'Italie.
TUTTO FELLINI !
L’automne à Paris sera fellinien avec l’exposition "Fellini, la Grande Parade", qui s’inscrit dans le cadre de l’événement "Tutto Fellini !", organisé en hommage à Federico Fellini par la Cinémathèque française, l’Institut culturel italien de Paris et le Jeu de Paume, en partenariat avec la Fnac et le comité régional du Tourisme Paris Île-de-France.
Roder dans les parages c'est revenir aux salles obscures du style de Cinema Paradiso,c'est fantasmer à nouveau sur les courbes d'Anita EKberg dans la Doce Vita qui devient patrimoine de notre passé,c'est investir le charme de Marcello Mastroinni.
Le MagChic sera au lancement de l'expo....troppo innamorato
L'exposition se déroule du 20 octobre au 17 janvier 2010 à la Salle du jeu de Paume 1,place de la Concorde à Paris Prix entrée 7€
place de la Concorde
75008 ParisMardi de 12h à 21h
Du mercredi au vendredi de 12h à19h
Samedi et Dimanche de 10h à 19h
Fermeture le lundi
Tél. 01 47 03 12 50
Commissaire de l'exposition : Sam Stourdzé

L’exposition "Fellini, la Grande Parade" est produite
par NBC photographie, en association avec le Jeu de Paume,
Paris, la Cineteca di Bologna, Bologne, la Fundació ”la Caixa”,
Barcelone, le Museo d’Arte Moderna di Bologna – MAMBO,
Bologne et le Pavillon populaire, Montpellier.

Elle est organisée avec le soutien de
Jaeger–LeCoultre,
Olympus France,
le Canton du Valais – Suisse,
la Ville de Sion – Suisse,

la Fondation Fellini pour le Cinéma (Sion, Suisse), www.fondation-fellini.ch,
la Fondation Fellini (Rimini, Italie), www.federicofellini.it.

Elle est organisée en partenariat avec :
Cineteca di Bologna, Bologne, Janvier, Paris, Académie de France à Rome – Villa Médicis, Rome, Cinemazero, Pordenone, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Paris, Pathé Distribution, Paris, Gaumont, Paris, Carlotta Films, Paris, Beta Films, Oberhaching,

Trois Couleurs, A Nous, ARTE, Blast, Courrier international, Critikat, De l'air, La Tribune, Evene.fr, Le Figaro et FIP.

Le Jeu de Paume remercie l'hôtel Hyatt Regency Paris-Madeleine.
Vous pouvez achetez vos billets en ligne avec la FNAC

jeudi 15 octobre 2009

MAG(ALIE)CHIC

La petite nouveauté de la semaine "Paris Brune",belle trouvaille de Magalie DESTAILLEUR

Ce nouveau duo masculin/féminin nous délivre une pop sexy chic, coquine et estivale avec un album concept basé sur la relation homme/femme et toutes les complexités qui vont avec ! Électro mais pop, suaves mais aussi dansantes, les musiques de ce disque nous rappellent un certain esprit lounge qui laisse une place importante au texte. Dialogues parfois drôles, tristes aussi, mais toujours vrais ! Inédit à la radio depuis les grandes heures d’un certain Daho, Paris Brune va vite se faire une place sur la scène musicale. Tout le monde devrait se reconnaitre dans un ou plusieurs morceaux de ce magnifique album « l’Œil du Cyclone » à paraitre à la rentrée 2009

dimanche 11 octobre 2009

LAURENCE CORNER'S BOOKS





Laurence notre liseuse a déniché en Serge JONCOUR l'Homme qui ne savait pas dire non
L'homme qui ne savait pas dire non de Serge Joncour
On n’imagine pas l’embarras de ne plus pouvoir prononcer ce simple mot : non. C’est pourtant ce qui arrive à Beaujour, simple employé dans un institut de sondage. Grâce à un atelier d’écriture, il part à la recherche du mot perdu, quitte à remonter toute l’histoire. Avec la sensibilité qu’on lui connaît, Serge Joncour multiplie les scènes cocasses et compose un véritable roman des origines.

jeudi 8 octobre 2009

A MAGCHIC,ON CONNAIT LA MUSIQUE





On connait la musique...et même la chanson.Doit on obligatoirement voir dans la variété l'acception péjorative que peut voir un intellectuel vis à vis de la chanson éponyme?
Il y a la chanson française..point barre
Magalie nous offre un regard sur Alain CHAMFORT
Grâce à Claude François, Alain Chamfort connaît ses premiers succès grâce aux titres Dans les ruisseaux et Signe de vie, signe d'amour en 1972. Catalogué à l'époque de "chanteurs à minettes", il connaîtra des succès avec des chansons aux textes parlant de sentiments et d'amours. Il quitte le monde Claude François après un tube, Le temps qui court (1975), adaptation de la chanson "Could It Be Magic" de Barry Manilow, reprise également par Donna Summer.
Souhaitant se défaire de cette étiquette, il enregistre un album différent de ce qu'il a produit, Mariage à l'essai (1976). C'est Serge Gainsbourg qui sauve la carrière du jeune chanteur. Un premier album Rock'n Rose avec des titres Baby Lou et Joujou à la casse, puis vient l'album Poses (1979) avec l'énorme succès de l'année 1979 : Manuréva (du nom du bateau d'Alain Colas, disparu en mer en 1978). Le 45 tours se vend à un million d'exemplaires. Quelques titres dont Géant et Palais Royal (non signés par Gainsbourg) connaissent un grand succès. Puis vient leur dernière production ensemble : Amour année zéro, les tubes de cet opus sont Malaise en Malaisie, Bambou et Paradis (signé E. Hagen Dierks, alias Jacques Duvall).
Depuis 1983, Alain Chamfort travaille avec Duvall. Les tubes sont nombreux depuis cette période de succès, vient à rajouter à cette liste d'autres tubes : Rendez-vous, Traces de toi, La Fièvre dans le sang, Clara veut la lune... En 2003, après quelques échecs commerciaux, le revoilà sur le devant de la scène avec Le Plaisir dont figure Le Grand retour. Malgré cette chanson, l'album n'a pas eu le succès escompté. Viré de sa maison de disques, il fait un clip Les Beaux Yeux de Laure, récompensé aux Victoires de la Musique, le remet en selle. Puis il reprend avec Mylène Jampanoi un titre de Serge Gainsbourg : La décadanse. La carrière de Chamfort a connu des hauts et des bas et des chansons ayant marqué la chanson française.
Magalie Destailleurs

mercredi 7 octobre 2009

UNE PIECE HISTORIQUE EXCEPTIONNELLE




Une rue d'Amsterdam, le 22 juillet 1941. Un couple se marie. Dans ce court film, parmi les voisins, apparaît Anne Frank, que l'on voit se pencher à la fenêtre pour apercevoir les mariés. Ce sont les seules images filmées connues de l'auteure du Journal d'Anne Frank. Mise en ligne le 23 septembre par le Musée Anne-Frank d'Amsterdam, cette vidéo a déjà été vue près de deux millions de fois.

LE CORBUSIER


Charles Edouard Jeanneret vous connaissez ?? non !!Le Corbusier ???oui ! et pourtant ce sont les mêmes.
Pourquoi Le Corbusier??voulait il courber les gens à ses exigences,les plier à sa volonté ou alors par la phonétique donner de la résonnance à l'oeuvre architecturale??
Le hasard est curieux !en passant par Firminy je ne pus m’empêcher d’aller voir l’œuvre de cet architecte de génie.
Déjà à Marseille quand j’ai demandé le chemin de la Cité Radieuse, les phocéens m’ont tous donné la route de la cité du Fada !!!

Travailleur,brillant causeur et toujours tiré à quatre épingles,ce grand voyageur ne devait pas aimer le changement.Curieux personnage avec une vie sexuelle agitée il ne changea en tout et pour tout que deux fois d’appartement à Paris en cinquante ans…l’horreur du déménagement!
Sa mère Marie Charlotte le chambrait en lui disant : « Si j’ai le fils qui est le plus grand architecte du monde pourquoi ai-je toujours des fuites d’eau dans mon appartement »
Le Corbusier a entretenu des relations incestueuses avec l’occupant, Pétain lui confia une « commission d’études des problèmes de l’habitation et de la construction immobilière »
Délaissant ses projets Vichyssois, Algérois avortés il se tourna vers Boulogne Billancourt ou rue Nungesser et Coli il laissera sa trace
Il sut à la libération se placer du bon côté avec une pléiade de ô combien d’autres.
Affamé de sexe il connut une aventure intense et passionnée avec l’américaine Margueritte Tjader Harris femme divorcée d’un avocat américain.
Il s’amouracha de Joséphine Baker pourtant préoccupée par des plaisirs saphiques et se mit à faire la cour lui cet homme de 42 ans et elle âgée de 24 ans.
Découvrir Le Corbusier sous cet angle est une façon de voir les choses et j’aime quand l’artiste réapparaît en tant qu’être humain même si j’oublie,momentanément l’œuvre.Trouva t'"il dans cette libido exacerbée sa fécondité artistique,il se rapproche en ça de Picasso!!
Finalement cet homme fut fidèle ...à ses maitresses.
Borgne (aveugle de l'oeil gauche) il faillit devenir unijambiste (la photo floue de Le Corbusier montre une cicatrice sur sa jambe..droite..Happé par l'hélice d'un bâteau en faisant de la natation,il faillit donner à sa corps une architecture aussi déjantée que celle de ses immeubles
Tout Le Corbusier est dans l'homme et l'oeuvre vient de l'homme...je suis fou de l'oeuvre!!!!

"C’était Le Corbusier "le titre d'une biographie que je dévore et qui est écrite par Nicholas Fox Weber que Odile Domange et Marie France de Paloméra ont bien voulu traduire aux Editions Fayard
Séduit par cette existence de roman je ne peux que davantage en comprendre l’œuvre !!et ne résiste pas en rentrant de Firminy de m'en Corbusier!!!!!!à nouveau!!et de la partager avec vous.

A lire absolument,à voir évidemment!!
En savoir plus avec www.fondationlecorbusier.fr

dimanche 4 octobre 2009

LA PLUME DE KARINE



Avec ce premier roman, Corinne Royer frappe d’emblée très fort : désormais, il faudra compter avec elle dans le sérail des grands auteurs, ceux dont on attend impatiemment le nouvel opus, ceux que non seulement on lit, mais qu’on relit. Ceux qui, comme dans le cas présent, donnent envie de partager l’enthousiasme suscité par la lecture de leur oeuvre.

Claire, une quadra à laquelle la vie réussit dans tous les domaines, épouse et mère épanouie, photographe de talent, va soudain sortir des rails paisibles d’une vie bien rangée. Une sortie de route due à la rencontre avec un homme de pouvoir qu’elle a follement aimé vingt ans auparavant. Elle ne sera désormais plus seulement l’épouse d’Alexandre. Cap est mis sur une autre destination : elle va aussi épouser le rôle de maîtresse. Un triptyque – femme – maîtresse – amant - que l’on aurait pu croire largement étudié et même disséqué dans la littérature. A tort. Le regard que l’auteur porte ici est un regard neuf, aiguisé, lucide, incroyable de justesse. Perturbant même.
Claire, écartelée entre la culpabilité qui la ronge et le désir qui la submerge, voit ses fondations fortement ébranlées, proches de l’effondrement. Ce désir fou, dévorant, qui accapare ses pensées jour et nuit et l’anime de pulsions incoercibles, n’a d’égale que sa peur à l’assouvir. Le bonheur n’est pas simple. S’il se laisse approcher, il se laisse difficilement conquérir. Et Claire de se demander : « Pourquoi le bonheur ne rend-il pas heureux ? » Un constat qui amène la femme à l’esprit jusque là manichéen à faire face aux vraies questions jusqu’ici refoulées par son petit chemin de vie paisible : interrogations relatives au pouvoir, à la politique,à la mort, à la folie, à l’existence, au désir au sens large, à la relation à Dieu. Difficile cependant de trouver des réponses quand on se trouve soi-même au cœur du problème, quand on ne dispose d’aucun recul par rapport à la situation.
Un recul que vont nous offrir deux femmes, vivant dans une autre dimension, du moins nous est-il donné lieu de le penser jusqu’au rebondissement subtilement mené de la fin. Il s’agit d’Esméralda, son ange gardien, personnage raisonné et un peu fantasque à la fois, dont la mission dans le ciel est de protéger « La Petite », en l’occurrence Claire. Une veilleuse d’âme accompagnée de son acolyte, Tomahawk, toutes deux chargées, à l’instar de Damiel et Cassiel dans le film « Les ailes du désir » de Wim Wenders, de recueillir les monologues intérieurs des humains. Si Claire est noyée dans le tourbillon de ses sentiments, de ses doutes, dans le tsunami que cette relation adultérine déclenche en elle, Esméralda permet à l’auteur d’apporter un éclairage distancié, critique, sans être dogmatique ni dénué d’humour sur l’éternel féminin.

Le roman, rédigé à la première personne, crée une intimité extrême entre les trois femmes et le lecteur. On entre au cœur de leurs pensées les plus intimes, on partage leurs tourments, leurs joies, leurs doutes, leurs certitudes, sentiments qui se révèlent être les nôtres, hommes comme femmes, offerts en miroir. Troublante identification à laquelle nul ne peut échapper...
Un roman à la frontière du réel et du fantastique, magnifiquement ciselé, tant au niveau de l’introspection féminine que de la construction, mêlant sensualité, sensibilité, humour et perspicacité.
Autrement dit, un cocktail de talent à déguster sans modération et ...sans plus attendre !

Karine Fléjo

vendredi 2 octobre 2009

500 JOURS ENSEMBLE

Plus d'infos sur ce film

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine ? mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.